Il existe une multitude de modèles de palmes : courtes, longues, symétriques, asymétriques, en PVC, en fibre, en carbone, avec ou sans renfort, etc….
La réglementation n’impose pas de marques ou de modèles précis.
Cependant, celles-ci ne doivent pas dépasser 65 cm de long et 30 cm de large.
Le choix de son modèle dépend essentiellement de son niveau de pratique. ( tenir compte également de son gabarit, de sa force musculaire, du confort de la partie chaussante…).
Le débutant se satisfera d’un modèle classique type « palmes de plongée ».
Le compétiteur quand à lui, dispose d’une palette modèle plus adapté : choix de la taille, des matériaux, des dimensions, de la rigidité de la voilure, déco…
En ce qui concerne les palmes destinées à la compétition, il faut tenir compte de trois paramètres importants : la forme de la voilure, la rigidité et les matériaux la constituants.
Pour les matériaux, on distingue :
- la fibre de verre classique.
Les palmes sont constituées en moyenne de 15 à 20 couches travaillées manuellement selon 4 niveau de rigidité ( Soft, Médium, Hard, Extrahard ).
- La résine stratifiée, moulée sous vide.
Ce matériau, plus récent, est plus léger, plus réactif et possède une plus longue durée de vie.
ATTENTION : malgré tout, ces palmes restent relativement fragiles…
Pour la rigidité, un problème se pose :
Une voilure légère permet une plus grande fréquence de jambes mais les appuis ne sont pas solides.
Une voilure trop rigide rend les appuis puissants mais entraîne une diminution de la fréquence et demande une grande sollicitation musculaire ( = fatigue ).
Si vous en avez la possibilité, essayez plusieurs types de modèles ayant des voilures de rigidité différentes.
La difficulté réside dans le compromis Fréquence / Puissance.
Il existe un grand nombres de formes de voilure possédant chacune leurs caractéristiques.
Ce qui retient notre attention est la présence ou non d’un angle sur la voilure.
Pour le commun des mortels, un tel angle peut semblé inutile.
ERREUR : cet angle permet de réduire considérablement la flexion de hanche et de genoux ( d’où économie d’énergie ) et permet de réduire également l’hyper-extension de la cheville ( possible cause de blessures ).
Les tarifs varient énormément : compter environ 30 E pour un modèle « classique » et de 100 à presque 200 E pour un modèle de compétition.
Avant de se lancer dans un achat hasardeux, demander conseil à votre entraîneur ou un compétiteur de bon niveau. Il pourront vous orienter au mieux sur le modèle à utiliser. Attention aux vendeurs en grandes surfaces. Leurs conseils ne sont pas forcement judicieux…
N’hésitez pas, dans la mesure du possible, à essayer plusieurs modèles.